Responsabilités des dirigeants de l’association
Si les associations peinent à trouver des personnes volontaires pour prendre la tête du groupement, c’est qu’en contrepartie des pouvoirs qu’ils acquièrent, les dirigeants sont responsables. Nul besoin d’ailleurs d’être le mandataire officiel de l’association pour prendre des risques. La responsabilité du « dirigeant de fait » qui exerce les fonctions de direction sans en avoir été habilité par l’association, est retenue au même titre que celle du dirigeant de droit.
Faites le point sur :
- Section 1. Responsabilité civile
- §1. Responsabilité envers l’association
- §2. Responsabilité envers les tiers
- Section 2. Responsabilité pénale
- §1. Infractions spécifiques aux associations
- §2. Infractions de droit commun
Section 3. Responsabilité financière - §1. Responsabilité pour l’insuffisance d’actif
- §2. Responsabilité fiscale.
L'essentiel à retenir:
Ce Juris Corpus rassemble pour la première fois l'ensemble des règles juridiques qui gouvernent les associations régies par la loi 1901, qu'elles en soient simplement déclarées ou au contraire reconnues d'utilité publique. Illustré par de nombreuses références jurisprudentielles, l'ouvrage se fonde sur l'analyse des textes et du contentieux spécifique au secteur non marchand. Il est à jour des dernières jurisprudences et des réformes les plus récentes. Il intègre notamment la loi ESS de juillet 2014 ainsi que ses nombreux décrets d'application publiés en juillet 2015 (utilité sociale, fusions, titres associatifs...), les récentes mesures de simplification affectant substantiellement le fonctionnement de l'association, ainsi que la circulaire Valls de septembre 2015, régissant les relations entre les pouvoirs publics et les organismes sans but lucratif à l'aune notamment des contraintes européennes.