L’articulation entre état d’urgence et pouvoirs de police du maire
Décrété dans la nuit qui a suivi les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis, l’état d’urgence, prorogé plusieurs fois, a été maintenu jusqu’au 15 juillet 2017. Sa durée est extraordinaire comme le sont également les pouvoirs des autorités administratives (par exemple à assignation à résidence) pour assurer la sécurité face aux menaces terroristes.
Dans ce contexte, le maire, garant de l’ordre public sur son territoire, doit coordonner encore plus qu’en temps normal son action avec celle des préfets et du ministère de l’intérieur dans le respect des droits et libertés (notamment en matière d’assignation à résidence). Il ne doit pas pour autant profiter de ce régime d’exception pour adopter des mesures allant au-delà des nécessités de sécurité publique au risque d’être censuré par le juge, protecteur des droits fondamentaux.
Pour mieux maîtriser ces différents enjeux, deux articles de l’AJCT fournissent aux maires et aux autorités administratives des clés de compréhension.
Faites le point sur :
- La légalité des arrêtés anti-mendicité et anti-glanage :
• champ d’application
• identification d’un trouble à l’ordre public
• contrôle de proportionnalité,
• risque contentieux - État d’urgence étatique et ordre public communal :
• état d’urgence, urgence de l’Éta
• état d’urgence et ordre public communal,
• état d’urgence et État de droit