L'intimité au risque de la privation de liberté

07/2022 | Auteur(s) :Dominique Simonnot
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Toute décision d’enfermement prise par l’autorité publique comporte, de façon plus ou moins explicite, l’autorisation de contrôler la vie des personnes concernées, essentiellement pour des motifs de sécurité. L’intimité, la capacité de se préserver du regard d’autrui, ne se concilie pas aisément avec la vie collective dans un lieu de privation de liberté.

La recherche de la sécurité – prévenir les fugues, évasions, violences contre autrui ou soi-même – justifie les atteintes portées à l’intimité mais conduit souvent à négliger ce droit. Les situations sont variables selon les lieux : prisons, hôpitaux psychiatriques, centres de rétention administratives, locaux de garde à vue, centres éducatifs fermés, etc.

Le CGLPL constate que l’intimité peut être mise à mal dans de nombreux aspects de la privation de liberté, sans que cela ne soit toujours justifié au regard des impératifs de sécurité : conditions d’hébergement, promiscuité, mesures de contraintes, fouilles à corps, correspondances, visites des proches. Comment concilier le respect de l’intimité et l’obligation de surveillance dans les lieux de privation de liberté ? Comment trouver l’équilibre entre ces exigences contradictoires ? ;

Dans le présent rapport, le CGLPL a souhaité explorer les conditions du respect de l’intimité des personnes privées de liberté en s’appuyant sur des exemples concrets issus de ses visites et des courriers qu’il reçoit.

Fiche technique
EAN9782247216192
Poids154
Date de parution7 juil. 2022
Marque de l'ouvrageDALLOZ
FaçonnageBROCHE
Nom de la collectionHors collection Dalloz
ThématiquesDROIT PRIVÉ, Droit judiciaire privé, Droit pénal Procédure pénale
Largeur115
Hauteur170
Nombre de pages150

L'intimité au risque de la privation de liberté

Version Papier

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